ARTICLE 4 : L’estime de soi       16/04/2023

Nous voici au terme de notre aventure au rayon de la découverte de soi.

Après avoir étudié, étape par étape, amour de soi, image de soi, confiance en soi, voici le moment tant attendu de découvrir celle de « L'estime de soi ».

En effet, les éventuels manques dans l’enfance, des lacunes pendant l'adolescence, des accidents de la vie, des mauvaises influences, des parents absents et/ou distants, ... La liste est longue pour dresser une liste des facteurs qui peuvent fragiliser une personne au point de lui faire perdre son estime de soi entrainant dénigrement et dévalorisation, entre autres. Ces comportements, par la suite, peuvent se traduire à l’âge adulte par une timidité extrême, une attitude de repli ou encore des comportements inadaptés ou inappropriés de fuite ou de posture extrêmement négative.

En énergétique, le manque d’estime de soi est relié à un dysfonctionnement du chakra du plexus solaire. Travailler sur notre 3ème chakra entraine une plus grande estime de soi et des prises de conscience, nous aidant à gérer nos émotions.

Dans les articles précédents :

• Avec la confiance en soi : nous avons découvert que nous ne pouvions pas plaire à tout le monde et que l’étape essentielle consistait à prendre conscience de son potentiel et de s’y fier.

• Avec l'image de soi : nous avons appris à changer notre regard sur nous-mêmes – clé essentielle dans notre rapport aux autres.

• Avec l'amour de soi : nous avons posé la première pierre sur le chemin du bien-être.

Pour être bien à l’extérieur, il faut l’être à l’intérieur.

 

Pourquoi ces quatre étapes pour tendre vers l’estime de soi ?

Sans prendre conscience du pouvoir de la relation que nous entretenons avec nous-mêmes, toute relation extérieure est biaisée. Il est presqu’impossible d’être bien entouré.e si nous sommes en « conflit » avec notre moi profond. A défaut, nous risquerions de rentrer dans une relation - quelle qu’elle soit- pour de mauvaises raisons (peur, manque, …) et à plus ou moins long terme cela pourrait nous desservir.

 

 

Nous sommes forcés de constater que ceux qui pensent manquer d’estime craignent souvent de dépendre des autres pour être valorisés.

 

Comment faire pour s’estimer ?

L'estime de soi évolue en permanence. Elle peut augmenter ou diminuer selon notre vie personnelle et/ou professionnelle, selon notre environnement, nos échecs et … nos réussites. Pour développer l'estime de soi, il faut réfléchir sur « l'idéal de soi », en d’autres termes se demander : « ce que nous voulons pour nous-mêmes ? » et « comment nous nous sentons avec nous-mêmes ? »

S’aimer, avoir une image bienveillante de soi-même et avoir confiance en soi sont les trois étapes clés et nécessaires au bonheur. Il faut donc en permanence communiquer intérieurement et « développer son intelligence émotionnelle ». En effet, plus vous allez prendre conscience de vos émotions, plus vous agirez sur votre connaissance de vous-même et, par ricochet, sur votre estime personnelle.

 

La bascule intervient quand ?

Pour ma part, j’ai compris qu’il y avait un « avant » et un « après » dès que j’ai compris que nous étions - tous et toutes - interconnectés que nous le voulions ou non. Lao Tseu disait « Un mot prononcé avec bienveillance engendre la confiance. Une pensée exprimée avec bienveillance engendre la profondeur. Un bienfait accordé avec bienveillance engendre l'amour. »

En suivant cet adage, j’ai alors changé mon regard sur la société. Avant j’étais isolée socialement, mais j’ai appris, avec le temps que tout n’est ni bon, ni mauvais, et surtout que nous ne faisons pas toujours que de mauvaises rencontres !!! Cela impliquait de sortir de ma zone de confort, et j’y suis parvenue. Depuis que je chemine avec le Reiki, je suis conscience du poids des actions que nous menons et surtout des mots que nous prononçons et je m’efforce, autant que possible, d’être dans la bienveillance le plus souvent possible. Cette quête a réellement commencé, il y a quinze ans maintenant, quand j’ai appris à m’estimer. Avant j’étais en marge de la société car je ne trouvais pas ma place. Aujourd’hui, je tends la main aux autres en devenant un guide. C’est un honneur.

 

 

Des pistes :

L’estime de soi, c’est en premier lieu la manifestation de ce que vous pensez de vous-mêmes : la manière dont vous vous voyez / la façon dont vous agissez / le comportement que vous arborez / la manière dont vous vous jugez, ...

C'est votre capacité à vous dire intérieurement que vous avez de la valeur, que vous êtes unique, important, ...

L'estime de soi est une évaluation permanente de soi de manière consciente ou inconsciente. Nous devons apprendre à nous connaître, apprendre à nous apprécier et à nous accepter tels que nous sommes.

Comment faire concrètement ?

Nous savons tous qu’il est difficile de « rêver grand » quand nous « nous sentons petits », aussi plus la relation à soi sera bienveillante, positive et juste, plus nous cheminerons vers la personne que nous désirons être au plus profond de nous-mêmes.

Faites une petite introspection et demandez-vous :

• Etes-vous satisfait.e de la personne que vous êtes ?

• Vous aimez-vous réellement ?

• Comment vous traitez-vous ?

• Prenez-vous réellement soin de vous ? …

Si vous voyez un axe à améliorer, rédigez une affirmation positive et récitez-la pendant 21 jours et mesurez la portée de vos actions au bout d’un mois. Vous trouverez à la page suivante une liste de 50 affirmations pour vous aider au besoin.

 

Audrey Lavergne                                                                     

Retrouvez ci-dessous l’extrait du glossaire de mon livre « Petit cahier d’exercices pour développer son bien-être jour après jour » où vous retrouverez tout cet univers de bien-être en en particulier l’estime de soi.

 

 

 

PAGE BONUS : affirmations

#1 Je suis bien comme je suis.

#2 J’accepte mes limites.

#3 Je suis bienveillant envers moi-même.

#4 J’ai droit au bonheur.

#5 Je suis comblé.

#6 Je suis capable d’atteindre mes objectifs.

#7 Je crois en moi.

#8 Je me fais confiance.

#9 J’ai le droit de dire non.

#10 J’ai le droit de dire oui.

#11 Je laisser aller les choses négatives.

#12 J’ai le droit de commettre des erreurs.

#13 Je mérite d’être aimé.

#14 Je me donne la permission de faire ce qui est juste pour moi.

#15 J’écoute mes intuitions.

#16 Je me dirige toujours vers la bonne direction.

#17 Je suis reconnaissant d’avoir dans ma vie des personnes qui m’apprécient et que j’apprécie.

#18 J’apprends tous les jours de moi-même.

#19 Je suis ma priorité.

#20 Je n’ai besoin de personne pour me sentir aimé.

#21 Je ne me juge pas.

#22 Je suis fort et sûr de moi.

#23 J’ai trouvé mon équilibre.

#24 Mon corps est mon meilleur ami.

#25 Je mérite d’être en bonne santé.

#26 J’écoute les signaux de mon corps.

#27 Je prends du temps pour prendre soin de mon corps.

#28 C’est à moi de décider ce qu’est un corps sain.

#29 Ma santé mentale et physique sont prioritaires.

#30 Ma maladie n’est pas ce qui me définit.

#31 Priorité au calme et au repos.

#32 Je me mets au défi physiquement.

#33 Je célèbre les petits succès.

#34 J’ai assez de courage pour affronter mes peurs.

#35 Les obstacles sont mes opportunités pour progresser.

#36 Je vais réussir.

#37 Je suis exactement là où je dois être.

#38 Chacune de mes actions me rapprochent du job de mes rêves.

#39 J’ai du succès dans tout ce que j’entreprends.

#40 Aujourd’hui je donne le meilleur de moi-même.

#41 Je suis reconnaissante pour mon travail.

#42 Mon travail ne définit pas qui je suis.

#43 Je suis responsable de ma propre réussite.

#44 Je me surpasse chaque jour.

#45 Je suis créatif.

#46 Je suis financièrement indépendant.

#47 Je suis entourée de personnes positives.

#48 Je partage ma joie.

#49 Je suis de l’énergie pure.

#50 Aujourd’hui est un bon jour.

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ARTICLE 3 : La confiance en soi 19/03/2023

Nous voici arrivés au troisième palier menant à l’estime de soi. En effet, après l’amour de soi et l’image de soi, la confiance est un tremplin à franchir en matière de développement personnel pour gagner en estime de soi.

Pour rappel :

• L'image de soi : C'est le regard que nous portons sur nous tant au niveau physique et que psychologique ; c’est un ensemble.

• L'amour de soi : Il s'agit de notre capacité à nous aimer de façon inconditionnelle, en acceptant nos défauts et nos qualités, nos réussites et nos échecs.

 

Pourquoi ?

C’est un ingrédient essentiel aux rapports à autrui. Si nous manquons d’amour de soi et de confiance en soi et que nous souffrons d’une mauvaise image de nous-mêmes cela peut être déstabilisant au quotidien.

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Nous sommes forcés de constater que ceux qui manquent de confiance craignent souvent d’être critiqués.

En effet, nous sommes souvent trop focalisés par le regard des autres et leur opinions et nous manquons souvent d’objectivité.

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Comment faire pour gagner en confiance en soi ?

Il faut, dans un premier temps, arriver à distinguer confiance en soi et estime de soi. Voici un tableau comparatif de ces deux notions si proches que parfois nous pouvons être amené.e.s à les confondre :

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Estime de soi                                                       Confiance en soi

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Être fier/fière de soi                                              Être sûr.e de soi

Se donner de la valeur                                         Se sentir capable

Être capable de s’auto-évaluer                            S’en remettre à ses compétences personnelles

Être capable de s’apprécier à sa juste valeur      Se fier à soi-même

Se considérer dans son ensemble                      Connaitre ses limites

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Nous sommes dans le mental                              Nous sommes dans l’action

Pour résumer la « confiance en soi » c’est la mise en action de « l’estime de soi ».

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Des pistes :

La confiance en soi, c’est en premier lieu : ne pas faire attention au regard de l’autre. Nous ne pouvons pas plaire à tout le monde ; il faut donc apprendre à lâcher prise.

Souvent le regarde de l’autre n’est autre que le regard que nous portons sur nous-mêmes. Seule l’opinion que nous avons de nous-mêmes a de l’importance ; je vous invite à relire les articles précédents qui abordent ce sujet.

Puis, c’est en deuxième lieu apprendre à se faire confiance. Il faut être en accord avec ce que nous faisons. Par voie de fait, il s’agit de s’accepter tel que nous sommes avec notre part d’ombre et de lumière. C’est l’étape la plus difficile à passer car il faut arriver à aimer ses imperfections pour s’apprécier à sa juste valeur. Il faut affronter le reflet que nous renvoyons dans un miroir et par conséquent, il faut apprendre à s’aimer.

Comment faire concrètement ?

L’autre fois nous avions vu que nous pouvions nous aider avec des affirmations positives, cette fois-ci nous montons d’un cran et nous allons pratiquer deux actions complémentaires :

En un, nous allons activer la « pensée positive ». Cela consiste par exemple à se demander :

Quel genre de situation nous rend triste ? puis heureux ?

Quelles sont les activités qui ont un impact négatif sur nous ? et lesquelles nous apportent du bonheur ?

Quelles sont dans notre entourage les personnes qui nous entrainent vers le bas ? et celles qui nous tirent vers le haut ?

En deux, nous allons expérimenter le lâcher prise. Pour définir simplement cet état d’esprit :  le lâcher prise, c'est l'acceptation et l'adaptation au changement, la capacité à voir la réalité telle qu'elle est sans se laisser dominer par une réalité imaginaire où tout se passerait exactement comme on l'avait imaginé.

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Audrey Lavergne                                                       

Retrouvez ci-contre un extrait de mon livre « Petit cahier d’exercices pour développer son bien-être jour après jour » où j’aborde cette notion au dixième jour.

 

ARTICLE 2 : L’image de soi 19/02/2023

Le mois dernier nous mettions en évidence que pour (re)développer l’estime de soi, nous devions passer par trois étapes interconnectées. En effet, après l’amour de soi, l’image de soi prend toute sa place.

Pour rappel : L'amour de soi : Il s'agit de notre capacité à nous aimer de façon inconditionnelle, en acceptant nos défauts et nos qualités, nos réussites et nos échecs.

 

Pourquoi ?

C’est un ingrédient essentiel aux rapports à autrui. Si nous avons une mauvaise image de nous-mêmes, nos rapports aux autres sont tronqués.

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Nous sommes forcés de constater que ceux qui n’osent pas se regarder dans un miroir ont une image déformée d’eux- mêmes.

Comment faire pour avoir une bonne image ?

En premier lieu, il faut s’affranchir du regard de l’autre. Il faut alors lâcher prise sur les pensées et les critiques émanant des autres. La personne la plus importante : c’est vous. Une fois l’avis extérieur passé, il est essentiel de trouver son avis intérieur (suivre ses intuitions, en fonction de ses goûts, de ses inspirations) et se reconnecter à son enfant intérieur.

En second lieu, nous devons admettre que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde, c’est un fait. Et surtout, nous ne pouvons pas être aimé.e de tous. Rappelez-vous que le regard des autres n’est autre que le regard que nous portons sur nous-même et que nous interprétons malheureusement parfois à mauvais escient (histoire du miroir).                                                                              

Si vous trouvez une personne sympathique, altruiste, … c’est que vous l'êtes aussi.

Enfin, seule l’opinion que vous avez de vous-même a de l’importance. Bien entendu, si nous sommes soucieux.se de l’avis de notre partenaire, de nos enfants, de nos parents, de nos amis, … dès l’instant où nous sommes en accord avec notre for intérieur, nous avons le droit d’être en désaccord avec autrui.

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Des pistes :

L’image de soi, c’est en premier lieu : s’affirmer positivement.

Si vous n’êtes pas habitué.e à cet exercice ou que vous ne savez pas par où commencer, il serait pertinent de travailler avec des phrases pour s’affirmer*. Pour cela, il suffit de prendre 2 minutes par jour, par exemple en se levant ou avant d’aller se coucher et de travailler sur une phrase clé.

 

En deuxième lieu, il suffit de stopper l’auto-critique.

En effet, si vous avez pris l’habitude de suivre votre petite voix intérieure, surtout si elle met en évidence uniquement des choses négatives à votre égard, il faut alors changer de perspective. Il faut aller puiser dans chaque bonne action que vous entreprenez et les verbaliser pour que cette même petite voix se focalise sur les éléments positifs de votre vie.

 

En troisième lieu, il faut accepter vos pensées le temps que vous repreniez le contrôle de ces dernières. Aujourd’hui devenez votre propre meilleur.e ami.e et apportez-vous du réconfort en cas de nécessité.  Il faudra être patient.e et gagner en indulgence pour adoucir votre vision des choses.

Petite astuce : offrez-vous du temps « plaisir » où vous apprécierez de faire des activités positives. Puis rentrez dans une certaine routine positive.

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Comment faire concrètement ?

Ecoutez votre enfant intérieur et non pas, autrui. En d’autres mots, il faut réapprendre à écouter ses besoins primaires, ses désirs, ses envies et suivre ses rêves.

Cela passe aussi par « écouter ses pensées » et les transformer avec bienveillance. Vos anciennes opinions les plus sombres : « je suis nul.le » ; « je n’y arriverai pas », … doivent être remplacées par de plus récentes inscrites dans la bienveillance.

Commencez par identifier dans quel domaine vous être bon (cuisine, …); dans lequel vous arrivez à vos fins (exercices en maths, …) et peu à peu transposez vos idées pour arriver à une certaine balance.

Et surtout, lâchez votre soif de perfection. Dans un premier temps, il suffit d’identifier là, où c’est bien. Plus tard, vous veillerez à regarder si c’est mieux et à relever la barre au besoin.

Une fois le déclic, vous pourrez vous accepter tel.le que vous êtes. Vous allez de fait, vous détacher du regard des autres en parallèle.

 

 

Audrey Lavergne 

 

Retrouvez ci-contre un extrait de mon livre « Petit cahier d’exercices pour développer son bien-être jour après jour » où j’aborde, au sixième jour, j’aborde comment donner le meilleur de soi.

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* Retrouvez ci-dessous une liste d'affirmations positives sur ce thème :

1. Je me connais et je respecte mes limites.

2. Je me traite avec respect et honneur.

3. J’aime partager mes idées et mes pensées.

4. Ma vie est pleine d’aventures et d’expériences incroyables.

5. Je m’accepte tel.le que je suis.

6. J’aime qui je suis à l’intérieur et à l’extérieur.

7. Je grandis et je deviens une meilleure version de moi-même chaque jour !

8. Je suis une belle personne.

9. Je suis optimiste et positif !

10. Je me connais et je respecte mes limites.

 

ARTICLE 1 : L’amour de soi 20/01/2023

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L'estime de soi - souvent confondue avec la confiance en soi - est composée de 3 éléments et correspond à la perception que nous avons au plus profond de nous-mêmes. Ces 3 parties interconnectées sont les suivantes :

• La confiance en soi : C'est avoir la conviction d'avoir les ressources en soi pour faire face à ce qui va arriver.

• L'image de soi : C'est le regard que nous portons sur nous tant au niveau physique que psychologique ; c’est un ensemble.

• L'amour de soi : Il s'agit de notre capacité à nous aimer de façon inconditionnelle, en acceptant nos défauts et nos qualités, nos réussites et nos échecs.

Aujourd’hui, nous nous intéresserons exclusivement à « l’amour de soi ».

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Pourquoi ?

C’est un ingrédient essentiel aux rapports à autrui. Sans « le soi », toute relation est vouée à l’échec. Il est presqu’impossible de vouloir être épanoui à l’extérieur si nous ne le sommes pas à l’intérieur de soi, autrement dit : si nous manquons d’amour de soi.

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Si je ne m’aime pas, suis-je obligatoirement en manque d’amour, et ce besoin m’amène-t-il en retour à dépendre de l’amour de quelqu’un d’autre pour me sentir aimé.e ?

  

Nous sommes forcés de constater que ceux qui n’osent pas trouver leur voie n’osent pas sortir leur voix non plus.

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Il y a tant d’individus sur terre, qu’il est impossible de définir précisément la nature des personnes concernées par le manque d’amour de soi. Je vous propose donc de nous pencher sur des pistes d’amélioration plutôt que de tenter de définir un profil type.

 

Comment faire pour s’aimer ?

S’aimer, c’est en premier lieu se respecter.

En Reiki, il y a cinq préceptes qui guident celui / celle qui le pratique quotidiennement. Et le quatrième qui s’intitule en japonais « Gyoo Wo Hage me » correspond en français « Je vis ma vie honnêtement ».

L’énergie du Reiki est subtile. Avec le temps, le praticien / la praticienne développe une acuité de sa perception intérieure et développe une plus grande sensibilité à l’énergie des autres. L’application de cette méthode japonaise permet de se défaire des habitudes ancrées à mesure que ce dernier / cette dernière apprend à se connaitre et à comprendre les mécanismes qui l’entrainent dans la colère, l’impatience, la rancœur, … Et si cela s’est transformé en ressentiment depuis la prime enfance, cela peut entrainer des blocages et affecter l’estime de soi.

Il y a souvent nombreuses couches à retirer pour « déconstruire » et « reconstruire » tout un passé pour repartir ; ce qui provoque une vision parfois erronée de la belle personne qu’il / qu’elle est devenu.e avec le temps.

Pour rappel, tous les mécanismes de socialisation se construisent entre 0 et 7 ans. Si cela vous intéresse, je vous invite à lire les différents livres d’Isabelle Filliozat. Cette psychothérapeute est connue depuis la publication de nombreux ouvrages sur ce thème comme « fais-toi confiance », « j’ai tout essayé », « L’intelligence du cœur » …

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« Après avoir traité mon corps pendant 30 ans comme un outil inanimé, j’en suis de nouveau tombé amoureux. Je suis devenu plus sensible à l’énergie des situations, tant positive que négative, et j’ai trouvé le courage de les apprécier toutes. Le Reiki m’a aidé à méditer en facilitant l’exploration de mes profondeurs intérieures ». p. 60 Feu de Reiki de Frank Arjava Petter

 

La bascule intervient quand ?

Pour ma part, j’ai compris qu’il y avait un « avant » et un « après » dès que j’ai su admettre que notre société, qui se veut protectrice à de nombreux égards, nous a plongé dans un conditionnement moral depuis notre plus jeune âge. Si la société se veut un modèle de réussite, elle n’aide que ceux qui « collent au système » et pour tous les autres, qu’en est-il ? En fait, on nous pousse à davantage accepter nos côtés vertueux qu’à sortir du rang. Alors comment faire pour trouver un équilibre quand nous sommes sollicités à haïr nos côtés les plus sombres ?

Il est évident que nous ne pouvons pas nous aimer intégralement si nous ne faisons pas le retour sur nos zones obscures. Apprendre à s’aimer dans sa totalité n’est ni enseigné à l’école ni même à la maison, où nous reproduisons sans cesse les mêmes principes que nous pensons être bons pour notre existence. Mais le sont-ils tous vraiment ?

Revisitons quelques exemples standard de ces phrases banales que nous entendons souvent et qui peuvent être confrontées à une double réalité :

« Le travail, c’est la santé ! » 

« Il faut souffrir pour être belle »

« Les hommes n’ont pas le droit de pleurer » …

De plus, la comparaison presque systématique entre tous a tendance à laisser des séquelles pour celles et ceux qui éprouvent des difficultés à se positionner et où il faut parfois jouer des coudes pour exister. Nous sommes forcés de constater que ceux qui n’osent pas trouver leur voie n’osent pas sortir leur voix non plus.

 

Et quelles sont les conséquences dans les relations sociales et/ou professionnelles, dans les relations intimes, dans la relation avec nous-même ?

 

Des pistes :

L’amour de soi, c’est en premier lieu : ne pas se juger.

Votre passé est ainsi, il vous a permis de devenir l’être que vous êtes aujourd’hui et la seule personne qui doit avoir un regard bienveillant sur vous : c’est vous !

L’amour de soi c’est donc aussi s’apporter de la bienveillance, s’octroyer du temps pour soi, apprendre à se reconnecter avec son soi intérieur.

Certains parlent « d’enfant intérieur ». Ce n’est pas un hasard.

A un moment donné, vous avez pu vous sentir abandonné.e par la société alors que vous étiez en pleine construction de vous-même. C’était votre chemin de vie. Vous avez fait des rencontres à l’école, à la maison, dans la rue, … La somme de ces connaissances vous a permis de mettre en lumière certaines de vos valeurs et vous avez su cheminer bon an mal an. Aujourd’hui, il est temps de revenir sur le jour où vous êtes sorti.e de la route et de renouer avec toutes les facettes de votre personnalité, qu’elles soient positives ou non.

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Une personne qui souhaite avancer vite n’est pas impatiente.

Une personne qui crie à certaines occasions n’est pas colérique.

Une personne qui refuse un service à quelqu’un n’est pas égocentrique … Attention aux étiquettes négatives

qui collent facilement à la peau.

Comment faire concrètement ?

Commencez à vous découvrir en profondeur, à percevoir vos points de rupture, à regarder votre passé sans jugement. Acceptez-le et prenez l’entière responsabilité de cette vie que vous venez d’expérimenter jusqu’à aujourd’hui. Procédez en douceur au virage nécessaire qui vous (r)envoie vers l’homme / la femme que vous rêvez d’être.
Si vous souhaitez passer un moment avec vous, rien de plus simple : arrêtez toutes les activités et commencez à vous poser cinq minutes, puis un quart d’heure, … par jour. Si vous savez méditer, n’hésitez pas à le faire aussi souvent que vous le pouvez. Si vous ne savez pas le faire, pratiquez une activité relaxante et/ou sortez prendre l’air, sans téléphone, sans écouteurs, ... Prenez un temps juste avec vous où ne serez pas dérangé.e, juste pour pouvoir écouter la musique de votre cœur.

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Audrey Lavergne

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"Quand je me laisse aller à qui je suis, je deviens qui je pourrai être."  Lao Tseu

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Retrouvez ci-contre un extrait de mon livre « Petit cahier d’exercices pour développer son bien-être jour après jour » où j’aborde ce point au douzième jour.

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